Le 11 octobre, c’est la journée mondiale du coming out
Savez-vous que cette journée, d’origine américaine, s’est déroulée pour la 1er fois en 1987 a Washington.
Ce jour-là, pour la 1er fois, des milliers de gay et de lesbiennes ont publiés leurs noms dans les journaux.
En France en 2012, naissait l’association l’autre cercle, accompagnée par un aréopage de ministres, et supportée par de très nombreuses entreprises.
L’autre cercle a une vision claire : œuvrer pour un monde professionnel, épanouissant, inclusif et respectueux des personnes, dans toute leurs diversités, quelle que soit leur orientation sexuelle ou leur identité de genre.
Au-delà de cette vision, l’objectif de l’autre cercle est d’engager les entreprises et les organisations à l’épanouissement et au bien-être de leurs collaborateurs gays, lesbiennes, bisexuelles, transgenres, intersexe et à toutes les personnes ne se reconnaissant pas comme hétérosexuelles.
Et c’est plutôt une réussite car 180 organisations publiques et privées, et pas des moindre, Accenture, Alcatel, Orange, Sodexo, Véolia, le groupe Casino, IBM (pour ne citer qu’elles…) ont signées cette charte.
Au regard de ces actions, l’autre cercle fédère 350 rôles modèles, femmes et hommes, qui sont soit des dirigeants soit des allies lgbt+
Au-delà de l’influence que représentent toutes ses actions
Pourquoi de telles initiatives ?
Aujourd’hui, en France,
1 personne lgbt+ sur 2 n’est toujours pas visible dans son organisation
55 % des lgbt+ ont déjà entendu des expressions lgtb phobes au travail
7 lgbt + vivant en couple ont déjà omis volontairement de faire référence au sexe de leur conjoint au travail
Cette non-visibilité, ces discriminations, cette forme d’autocensure, sont des enjeux importants pour les employeurs qui se veulent exemplaires, et alignés sur la société française, qui considère a plus de 85 % que l’homosexualité́ est une sexualité́ comme les autres.
L’inclusion c’est une l’obligation bien sûr, mais c’est aussi une question d’engagement sociétal, voire d’engagement éthique, alors évidemment, vous pourriez pensez, que l’orientation sexuelle et l’identité de genre relève de l’intime, mais l’identité ne s’arrête pas à la porte des entreprises !
La fierté d’être, de dire, de vivre cette identité dans les meilleures conditions est un facteur d’épanouissement personnel, individuel et collectif.
Créer un climat bienveillant et inclusif qui permet d’être soi-même, de donner le meilleur de soi, c’est aussi le rôle des entreprises et des organisations
C’est aussi une attente forte de la nouvelle génération, des talents qui arrivent sur le marché, pour qui une entreprise gay friendly est un facteur de choix et pour qui cette question d’identité, n’en est plus une.
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