S’engager pour les oubliés de la république
En France, l'aide sociale a l'enfance, plus communément appelé ASE, (l’ancienne Ddass,) a pour mission de protéger et de faire grandir en toute sécurité les 340 000 mineurs qui font l’objet d’une mesure de protection judiciaire ou administrative, parce qu’ils n’ont pas de famille, sont des pupilles de l’état, ou ne peuvent être pris en charge par des parents décèdes, défaillants ou maltraitants.
La moitié de ces enfants sont placés par l’ASE en famille d'accueil, en foyer ou en accueil de jour.
Dans ces structures, ces enfants doivent être suivis par des professionnels de la santé, des travailleurs sociaux et des psychologues jusqu'à leur majorité
L’état consacre chaque année, 9 milliards d’euros par an pour la protection de ces enfants,
Cette somme considérable est gérée par les départements qui ont la responsabilité financière.
Jusque-là tout va bien !
Pourtant depuis de nombreuses années, et encore très récemment, des signalements et des enquêtes journalistiques, relèvent le pire, et montre les défaillances de tout un système.
Des mineurs vivants dans des foyers délabres, souvent laisses à eux-mêmes, ne se levant pas pour aller à l'école, fuguant sans que personne ne s'en émeuve
Des enfants « bourres de neuroleptiques » pour les calmer `
De jeunes adolescentes se livrant à la prostitution hors des murs dès l'établissement qui en ont la garde
Des jeunes agresses sexuellement ou violes par ceux qui ont en la charge et qui sont largement rétribue pour cela.
Des éducateurs impuissants, dépassés, parfois violents.
Et des contrôles quasi-inexistants
Les chiffres…on a du mal à les obtenir… et quand on les obtient, ils défient la raison
16 % des enfants places ne sont plus scolarise des 16 ans
70 % d’entre eux quittent les foyers et les familles d’accueil sans aucun diplôme
36 % des moins de 25 ans se retrouvent a la rue.
1 fille sur 3 après sa sortie se prostituerait
1 SDF / 4 est un ancien enfant place
Parcours de vie chaotique, comportements violents, conduites à risques, troubles psychiques, prostitution, détresse sociale et affective.
Comment cela est-il possible, en France, aujourd’hui, au regard des sommes consacrés par l’état a leur hébergement, leur encadrement, leurs suivi ?
Nous voici au point central du questionnement
La responsabilité des pouvoirs publics
La responsabilité des départements qui gèrent les foyers, et les ressources financières considérables que l’état leur attribue.
L’opacité sur les contrôles, et sur l’interdiction totale depuis la loi du 7 février de loger ces enfants dans des hôtels.
Nous devons questionner cette notion « d’enfant en danger dans son milieu familial » et de placement abusifs, disproportionnés si l’on en croit certaines sources.
Enfin à quand la création d’une autorité de contrôle administrative indépendante, nationale sur la situation des enfants placés ?
L’enfance c’est bref, il faut la respecter
L’état est le gardien des enfants places
La voix de l’enfant doit être respectée et entendue
Il faut mettre fin au huis clos qui entoure la protection de l’enfance.
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