Violences sexuelles et devoir conjugal : un tabou à déconstruire
"La plupart des violences sexuelles se produisent dans un cadre privé."Et pourtant, le tabou autour du "devoir conjugal" persiste, alimentant une culture du viol au sein même des foyers. Des lieux supposés sûrs, mais qui deviennent trop souvent le théâtre de violences quotidiennes.
Des chiffres alarmants : Selon le ministère de l'Intérieur, seuls 2 % des victimes de violences sexuelles hors cadre familial portent plainte.
Ce pourcentage chute encore lorsqu'il s'agit de violences dans le cadre conjugal ou familial.
Pourquoi ce silence ?
⚠️ Parce qu’en 2024, l’idée du "devoir conjugal", héritée d’un autre temps, continue de nourrir cette culture du viol.
⚠️ Parce que les croyances et pratiques qui normalisent, excusent ou minimisent les violences sexuelles persistent au sein de notre société.
🔵 Une avancée législative majeure :
Depuis 1992, le viol conjugal est interdit en France, marquant un tournant en reconnaissant que ni le mariage ni la vie commune ne confèrent un droit sur le corps de l’autre.
🔴 Mais le tabou reste tenace.
Les croyances liées à la sexualité dans le couple n’ont pas été déconstruites. Le procès de Mazan pourrait-il enfin lever le voile sur ces violences systémiques ? Peut-on espérer un "avant" et un "après" Mazan ? Il faut y croire !
Un grand merci à Charlotte Baelde, présidente du Centre Hubertine Auclert, pour sa présence et son éclairage sur ce sujet crucial.
Avec nos partenaires :AGIPI, Sud Radio, FEMMES AVEC…, Fondation ENGIE, Keyrus.
Retrouvez l’intégralité de l’interview et de l’émission La Force de l’Engagement ici : https://lnkd.in/d8zF6fF6